En Belgique, les expressions concertation sociale et dialogue social désignent le processus à travers lequel les partenaires sociaux (employeurs et travailleurs) gèrent les relations collectives de travail et négocient pour arriver à des accords professionnels.
Dans l'ensemble du secteur privé, marchand ou non marchand, ce processus se déroule à différents niveaux : l'organisation, le secteur d'activité (Commissions paritaires - CP), le niveau intersectoriel (Conseil National du Travail - CNT).
Au sein de l'organisation, les deux organes paritaires de concertation sociale sont le Comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) et le Conseil d'entreprise (CE). La loi les rend obligatoires respectivement à partir de 50 et 100 travailleurs.
Ce type d'organe n’existe cependant pas dans de nombreuses organisations non marchandes vu leur taille. En revanche, la délégation syndicale peut être constituée à certaines conditions, variant selon les secteurs. Celle-ci peut assurer certaines missions du CE ou du CPPT, notamment sur les questions de formation des travailleurs.
Le développement des compétences est un enjeu important pour les travailleurs comme pour les employeurs. Dans ces relations parfois complexes, le référent-formation, peut se placer comme un « tiers-médiateur », un terrain neutre, une oreille attentive. Par exemple : l'entretien qu'il peut avoir avec un travailleur est un entretien d'orientation, d'accompagnement, jamais un entretien d'évaluation. Dans les organisations comportant une délégation syndicale, il importe de préciser son rôle ou le type de consultation, « sans empiéter sur les plates-bandes » de chacun.