À quoi sert-il ?
Gérer la formation
Quand l'utiliser ?
Gestion des compétences
Quel format ?
Methode
La personne-ressource ou le·la référent·e compétences est un·e collègue identifié·e comme soutien, dans son institution, pour une ou plusieurs compétences techniques (ex. : Excel) ou non techniques (ex. : animation de réunion). Les travailleur·euse·s qui s’interrogent sur l’utilisation d’un outil ou la mise en œuvre d’une activité nécessitant une compétence qu’ils·elles ne maitrisent pas peuvent faire appel au·à la référent·e. Il·Elle les conseillera ou les guidera dans la mise en application.
Dès qu’un besoin en compétences est identifié, une offre de formation est proposée alors que d’autres modes d’acquisition pourraient être mis en avant.
Il est important que les travailleur·euse·s se sentent autorisé·e·s à faire appel au·à la référente·e. Un cadre, plus ou moins ouvert en fonction de la culture de votre association, permettra à chacun·e de s’inscrire dans le mécanisme et de le mobiliser.
Déterminer une procédure, même simplifiée, facilite la mobilisation de la personne ressource. Il peut s’agir notamment d’une durée standard d’échange entre le·la référent·e et son·sa collègue ou d’une consigne pour saisir le·la référent·e.
Par exemple, envoyer un mail en prenant soin d’expliciter le problème rencontré par le·la collègue, un niveau d’urgence, une idée du temps nécessaire pour répondre à la demande et une échéance raisonnable en fonction de la thématique. La réponse peut soit apporter des éléments de solution, soit déboucher sur une prise de rendez-vous.
Identifier un·e gestionnaire de projet qui sera chargé·e de répondre aux questions, de communiquer sur les procédures et sur le travail des personnes-ressources, de (ré)insuffler de l’énergie dans le processus.
Certain·e·s lanceront un appel à candidature pour trouver des personnes avec des compétences, d’autres détermineront en amont des compétences clés rechérchées. Il n’y a pas de règles.
La première optique peut parfois révéler des ressources inattendues et susciter des idées de nouveaux projets ; la seconde met en avant le cœur du métier. Une version mixte serait d’identifier des priorités et, ensuite, d’appeler à partager plus largement les connaissances au sein de l’institution.
Lancez un appel. Il est utile de traduire les compétences recherchées en tâches à réaliser.
Exemple :
Une communication orale et/ou écrite incitera les travailleur·euse·s à s’inscrire dans le processus. Il est essentiel de donner de la visibilité aux résultats que vous espérez de l’action : valorisation et reconnaissance des compétences internes ; interactions entre les travailleur·euse·s et les projets …
En tout état de cause, il est important de déterminer clairement ce que cette fonction va apporter comme plus-value dans le fonctionnement de l’institution
Rappelez régulièrement l’existence du projet pour lui donner du corps : communiquez des exemples concrets ou, mieux encore, invitez des personnes-ressources, et les travailleur·euse·s qui les ont mobilisées, à témoigner.
Après 1 an, il est intéressant de questionner les travailleur·euse·s par rapport aux effets escomptés, tant du côté des référent·e·s que des utilisateur·trice·s. Cela peut se faire via un questionnaire simple, lors de réunions d’équipe ou encore lors d’un entretien d’évaluation.
L'évaluation du poste peut faire l'objet d'un débat dans les organes de concertation là où ils existent.
Les trucs pour réussir ?
Et après ?